ART  exposition 2



  • Exposer, tout un art.
  • La fiche de jugement.
  • Les appellations en canariculture.
  • Poux des plumes sur une  fiche qu'est-ce que cela signifie ?
  • Le lustre du plumage.



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xposer, tout un art !                         Par Lequeu Thierry


Lorsque le visiteur néophyte visite une exposition d‘oiseaux, il ne peut s’imaginer, le « travail » effectué par les éleveurs avant de pouvoir présenter leurs oiseaux. La réussite aux concours étant pour nous, canariculteurs, l’aboutissement d’une année ornithologique, où à aucun moment nous n’avons pu baisser les bras.

Tout le monde le sait, on ne s’improvise pas champion ! Obtenir un prix, une fois, c’est bien, le garder dans la même couleur pendant plusieurs années, c’est mieux.

Il sont là, les véritables champions.

Je désirerais, par cet article, attirer l’attention des jeunes amateurs sur la manière de préparer un oiseau.

Il ne suffit pas d’élever de bons oiseaux pour être champion, il faut également apprendre à les préparer et ensuite à savoir les présenter. Chose facile me direz vous ? Pas du tout.

Il n’est pas rare de constater, lors de la visite d’une exposition, que certains oiseaux de moindre valeur obtiennent quelquefois de meilleures cotes que de très bons spécimens.

Il faudra souvent chercher la réponse dans la préparation et la présentation.

La préparation, parlons en : si celle-ci est quelquefois négligée, c’est par ce qu’elle prend énormément de temps. Pourtant elle est nécessaire si l’on désire mettre toutes les chances de son côté.

Avant de présenter nos futures vedettes aux expositions, il est impératif de procéder à un examen minutieux de nos sujets afin d’éviter de mauvaises surprises. Voyons donc de plus près notre oiseau!

Le bec: Celui-ci devra être conique, court, pour s’intégrer de manière idéale dans une tête bien ronde, surtout pas plate. La mandibule supérieure dépassant légèrement sur la mandibule inférieure. En cas de dépassement trop important, une lime à ongles nous permettra de raccourcir la partie disgracieuse. Attention toutefois à ne pas blesser l’oiseau car un saignement est à craindre en cas de réduction trop importante. N’oublions jamais que le bec de l’oiseau joue un rôle essentiel dans l’harmonie de la tête.

Les pattes: Celles-ci seront inspectées à fond. N’y a-t-il pas d’anomalies? Un doigt raide est quelque chose de relativement fréquent. Dans ce cas, la grosseur du perchoir peut parfois atténuer le défaut. Les pattes seront ensuite lavées à l’eau tiède. A cet effet, l’emploi d’une brosse à dents fait très bien l’affaire. Une fois les pattes propres, elles seront badigeonnées à l’aide d’un coton tige trempé dans du jus de citron afin de les rendre brillantes et d’atténuer les écailles disgracieuses.

Les ongles: Ils devront être coupés s’ils sont trop longs ou légèrement torsadés. Attention à ne pas les couper trop courts car une hémorragie est à craindre. En effet, à la lumière, nous apercevons un petit vaisseau sanguin.

Celui ci ne doit jamais être sectionné, il s’en suivrait un saignement important et une entrée idéale pour les microbes en tout genre. Les ongles doivent être tous présents et de la même couleur. Un ongle manquant est un défaut relativement fréquent.

Le plumage: Celui-ci sera complet , toute plume cassée sera enlevée, mais attention car il faut 5 semaines pour qu’elle repousse. La vérification complète du plumage évite de nombreux désagréments. Il s’agit en effet d’un concours de beauté, et une plume cassée ou manquante ne peut être considérée comme un défaut temporaire. Elle doit être sanctionnée par un perte de points. Au niveau de la queue, certains préconisent, en cas de queue ouverte, de la lier. Je n’ai jamais eu, personnellement, l’occasion d’obtenir des résultats probants avec cette méthode. Je pense qu’il s’agit d’une tare héréditaire ou d’un problème de picage lors de la mue. Attention! N’enlevez jamais une plume en pousse car il pourrait s’en suivre une hémorragie très importante. Ne coupez jamais, non plus, dans la partie rosée car elle est remplie de sang. La formation de la plume nécessite un apport important de sang qui véhicule et apporte toute les matières nécessaires à sa croissance et sa coloration. Attention également aux plumes blanches pour les mélanines ou à une tache mélanique pour les lipochromes.

La tenue , le maintien: l’oiseau devra être calme, sa position sera dressée à plus ou moins 45° ; il est donc vivement recommandé de placer nos oiseaux en cage de préparation. La préparation doit avoir lieu 3 à 4 semaines avant l’enlogement. Il existe des cages prévues à cet effet. Afin que l’oiseau acquiert une position fière, l’emploi d’un plexiglas blanc est conseillé. Cela offre l’avantage que l’oiseau ne prend pas l’habitude de s’accrocher aux barreaux. Sa curiosité naturelle le poussera à regarder au dessus de la plaque en le forçant, de ce fait, a acquérir une position fière. Évitons de placer des oiseaux en grandes volières trop longtemps. Il est normal qu’un oiseau ayant connu de grands espaces se retrouve stressé et nerveux en petite cage. Il s’en suivrait inévitablement des plumes cassées, avec les conséquences que l’on connaît: risque de décoloration mélanique ou lipochromique et un plumage irrégulier ( il arrive souvent que les plumes repoussées soient plus longues de quelques millimètres). Une solution, serait, qu’il ne s’habitue pas aux grands espaces ou alors de diminuer progressivement les volières.

Accoutumer nos canaris à la présence de nombreuses personnes. Durant un week-end d’exposition, nos oiseaux ne cesseront d’être basculés d’un coin à l’autre. Un oiseau calme est déjà un oiseau agréable à voir. Un oiseau trop nerveux, n’aura jamais un bon maintien, sera « injugeable » et ne pourra jamais remporter une médaille. Le dressage est donc une étape primordiale. Bien que le juge tente souvent de calmer l’oiseau, il n’y parvient pas toujours et la sanction tombera !

Évitez de placer des oiseaux réputés plus nerveux, type agate avec d’autres oiseaux « exposables ». Une idée serait de placer des oiseaux très calmes mais non « exposables » avec des oiseaux nerveux afin de faire baisser la tension dans la cage. 

Évitez les situations de stress en présence de vos oiseaux. Un éleveur énervé a

souvent des oiseaux qui lui ressemblent.

Tenir compte qu’un oiseau que l’on place dans un espace réduit subitement, perdra souvent un peu de poids.

Lorsque l’on approche de la date de l’enlogement, il y a lieu de laver l’oiseau. Certaines catégories doivent impérativement être lavées soigneusement, telles les lipochromes. Les autres ne doivent pas l’être systématiquement( voir article sur le lavage des oiseaux par Pascal Lison et Yves Soyez).

Viendra ensuite le moment de mettre en cage, avec une autre étape : la présentation, tout un art également. Cela fera partie d’un prochain article.

On peut donc considérer que toutes les étapes suivantes doivent être réussies avec brio avant de voir nos rosaces sur nos cages.

L’achat, le tri, la sélection, les accouplements, l’élevage, le sevrage, la mue, le tri pour l’expo, la préparation, la présentation, le transport pour arriver enfin dans la salle d’exposition. Simple comme bonjour d’être éleveur de canaris !! N’est- ce pas ?




La fiche de jugement.                                    Par Lequeu Thierry


La fiche de jugement est, si l’on peut dire, l’examen de passage d’un oiseau !

Le juge, après examen attentif de l’oiseau, doit y indiquer les bonnes caractéristiques et également les défauts de celui-ci .

Comme nous le renseigne le standard AOB, seules les critiques constructives sont permises.

Une fiche de jugement sans remarque est un morceau de papier sans valeur.

En pratique, il est considéré qu’un oiseau obtenant 91 à une exposition régionale, dans une série où, un champion à 92 a été attribué, pourra éventuellement posséder une fiche sans remarque. Vu qu’il est impossible de décerner un deuxième 92. Mais, un champion à 91 ou à 90 est en droit de savoir pourquoi il n’a pas obtenu 92 et, dans cette situation, la fiche devra mentionner le défaut ou manquement décelé par le juge.

Voici donc l’explication des différentes rubriques sur une fiche de jugement en canaris de couleur.

La couleur : 55 Points

C’est la rubrique la plus importante en pointage et c’est normal, étant donné que l’oiseau sera jugé sur sa couleur. Dans la pratique, un oiseau aura toujours, dans cette rubrique, un pointage maximum de 52 sur 55, comme nous pouvons le constater sur la feuille de jugement.

La 1° colonne concerne le lipochrome blanc : 55 points.

La 2° est divisée entre le lipochrome jaune et rouge : 30 points pour le lipo et 25 points pour le facteur intensif, schimmel ou mosaïque.

La 3° colonne est destinée aux « mélanines » à fond blanc : 30 points pour la mélanine et 25 points pour le lipochrome.

La 4° colonne concerne les « mélanines » à fond jaune et rouge : 30 points pour la mélanine, 10 pour le lipo, 15 pour le facteur intensif ou schimmel.

Commentaires :

Nous constatons que les oiseaux à fond blanche ne possèdent pas de rubrique intensif ou schimmel. En effet aucune distinction n’est faite entre l’oiseau intensif et schimmel car il est très difficile dans cette série de les différencier.

Il n’ y a que dans la série des « noirs où l’on distingue le noir blanc schimmel et le noir blanc intensif. Il semble que prochainement, il en serait de même pour la série des « bruns. »

Le plumage : 15 points

Celui-ci devra être en ordre et complet. Un plumage trop long ou trop court présentera des défauts. La queue devra posséder ses 12 rectrices, (toute plume cassée et constatée par le juge entraînera une perte de points), elle devra former une ligne droite avec le dos et les ailes et se terminera en forme de V.

Elle ne pourra être ouverte et incomplète. Le plumage sera en outre bien serré lustré. Un oiseau au plumage cassant et mat perdra des points.

Le standard nous précise que le plumage sera court et bien serré chez les intensifs, et un peu plus long et plus dense chez les schimmels. (attention toutefois au plumage relâché.).

La forme - taille : 15 points

La taille idéale d’un canari de couleur est de 14 cm. Toute les parties du corps devront présenter une harmonie. Attention à la tête pincée, poitrine lourde, ligne du cou brisée, cou trop étroit, dos creusé,…

La forme d’un oiseau est fortement influencée par sa tenue : une position trop horizontale lui donnera un aspect disgracieux.

Le maintien : 10 points

L’oiseau devra être calme et prendre une position dressée à, environ , 45°.

Attention les perchoirs trop gros ou trop fins sont souvent responsables d’un mauvais maintien. La grosseur idéale est de 12mm.

Certains amateurs futés utilisent des perchoirs de différents diamètres pour cacher un éventuel défaut, ou, pour corriger un mauvais maintien. Cela marche parfois, parfois pas.

L’impression : 5 points

Dans cette rubrique l’amateur a tout à gagner. Une cage sale, des perchoirs sales, feront, naturellement, perdre des points.

Il est dommage de constater que de nombreux oiseaux se retrouvent en exposition sans être lavés ( blancs, lipos rouges et jaunes, lipos mosaïque,…..), cela se paie cher sur la table de jugement !

Je me souviens d’un oiseau exceptionnel exposé en 1999. Cet oiseau était, sans aucune discussion possible, le meilleur de sa catégorie. Il a obtenu 0 en impression tellement son plumage et sa cage étaient sales.

L’oiseau devra évidemment être en bonne santé.

Comme vous pouvez le constater, l’oiseau est jugé sur de nombreux points, et paramètres qui entrent en jeu lors du jugement.

Petit conseil :Lorsque vous sélectionnez vos oiseaux pour l’exposition, vous devez toujours rester objectif et regarder ceux-ci à la lumière du jour.

Si vous désirez exposer un stam, gardez 6 oiseaux en réserve et, le jour de l’enlogement, placez-les dans leur cage respective et, faite votre stam à ce moment là. Vous aurez plus de chance d’avoir choisi les meilleurs spécimens.

Un bon stam est quelque chose de très difficile à faire, et on dit souvent, à juste titre, que dans un Stam , on voit l’amateur.

Je tiens à encourager nos membres à exposer dans cette catégorie, car c’est un excellent moyen d’apprendre à bien comparer ses oiseaux et donc, à sélectionner les meilleurs.







Les appellations en canariculture.         Par Lequeu Thierry




Il arrive fréquemment lors de l’élaboration du bulletin d’enlogement ou d’une conversation entre éleveurs que certains oiseaux posent problèmes quand il s ‘agit de trouver leur dénomination exacte.





Il arrive fréquemment lors de nos conversations entre amateurs que des dénominations erronées soient utilisées et si nous parvenons malgré tout à nous comprendre cela n’est pas du tout évident pour le débutant qui écoute.

En tout premier lieu abandonnons définitivement les anciennes appellations !

Un canari blanc est blanc et plus argenté, un jaune n’est plus doré mais jaune!

Les dénominations des couleurs se font dans un ordre.

1. La couleur pigmentaire ( noir, brun, agate, isabelle ).

2. Les mutations supplémentaires ( opale, pastel, eumo, topaze, onyx ).

(s’il s’agit d’un ailes grises la dénomination « ailes grises » suivra de suite l’appellation pastel).

3. La couleur de fond ( jaune, blanc, rouge).

4. Ivoire ou rien si non ivoire.

5. Intensif, schimmel, ou mosaique. Type 1 ou Type 2

Pour les satinés la dénomination isabelle ou brun ne se prononce pas étant donné qu’ils sont phénotypement pratiquement identiques. Lorsque l’on parle d’un canari isabelle ou brun on ne dira pas isabelle satiné ou brun satiné mais satiné tout court.

Exemple : satiné jaune ivoire intensif, satiné rouge schimmel, satiné blanc.

La situation est identique pour les inos. Il est de coutume de parler de phaéos. Nous dirons donc par exemple : Phaeo jaune intensif, phaeo rouge ivoire intensif,…

Il arrive fréquemment qu’entre juges la dénomination change quelque peu. Pourquoi ?

Lorsque nous parlons de phaéos nous pensons généralement au brun phaéo mais le noir existe aussi et pour savoir si nous avons à faire à l’un ou l’autre nous utilisons parfois l’appellation « noir ino » lorsqu’il s’agit d’un noir.

En lipochrome la dénomination est naturellement beaucoup plus simple.

1. La couleur de base ( jaune, rouge, blanc ).

2. Ivoire ou rien si non ivoire.

3. Intensif, schimmel ou mosaique type 1 ou type 2

Par exemple: jaune intensif, rouge ivoire schimmel, rouge schimmel (et plus saumon !).

En lipochrome mosaïque il arrive souvent que l’on place la dénomination mosaïque avant par exemple: mosaïque jaune type1. Personnellement la dénomination « jaune mosaïque type 1 » me semble plus normale par souci d’uniformité avec les mélanines. Mais l’on entend régulièrement les deux appellations. Le facteur ivoire se placera tout de suite après la couleur.




Poux des plumes sur une fiche qu'est-ce que cela signifie?                              Par  Romain Thiels et Thierry Lequeu



Poux des plumes ou mallophages qu’est-ce que c’est ?

Les mallophages ( à ne pas confondre avec le pou gris ou rouge) sont des insectes minuscules, possédant 6 pattes courtes. Ils pondent des « lentes » fixées sur les plumes. Nous pouvons les apercevoir à l’œil nu, mais avec l’aide d’un petit microscope d’enfant vous pouvez vois les montres.

Ahurissant, n’est-ce pas?

Les mallophages, s’ils n’ont pas une influences trop néfaste sur la santé de l’oiseau, provoquent des dégâts très importants aux plumes. Ces parasites (acariens) se nourrissent de débris de peau et de plumes.

Une fois repéré, il y a lieu de procéder à la pulvérisation du cheptel.

Carbaryl.(océpou)

Ectospray (oro-pharma).

Ardap .

Le problème peut être présent partout., même dans les élevages les plus propres.

Ces oiseaux doivent impérativement être signalés avec la mention « NJ » sur la fiche de jugement.

Il s’agit d’un service rendu à l’exposant.

Revue AOB n° 7 année 2000







Le lustre du plumage.                                                       Par Lequeu Thierry


En cette période d’exposition, nos oiseaux sont passés à la loupe et la mention manque de lustre, manque d’éclat figure parmi les remarques sur nos fiches de jugement.

Si la coloration du plumage est quelque chose de primordial, le brillant de celui-ci jouera un rôle décisif dans l’attribution d’un titre de championnat. Un oiseau terne, sans lustre sera désavantagé s’il rentre en compétition avec un oiseau lumineux.

Mais comment arriver à présenter des oiseaux avec un lustre agréable à l’œil? En tout premier lieu, la couleur de fond doit être suffisamment profonde. Un oiseau intensif capable de fixer beaucoup de pigment caroténoïde (jaune ou rouge) sera donc préféré à un oiseau schimmel présentant une couleur moins intense. La phaéomélanine, présente également sur les oiseaux schimmel, empêche ceux-ci d’être aussi lumineux que des intensifs. Plusieurs possibilités s’offrent aux amateurs:

Les produits de lavage et de rinçage et/ou l’administration de vitamine F (voie alimentaire).

Une petite expérience facilement réalisable nous permet de comprendre comment une couleur terne au départ peut acquérir de la luminosité. Peignons une surface avec une couleur jaune ou rouge mate. Lorsque cette peinture sera sèche elle perdra de son éclat. Si maintenant nous vernissons cette surface nous constaterons que ces couleurs ont gagné en brillance et en luminosité. Pourtant, à l’origine rien n’a changé dans la composition de ces couleurs. On peut donc considérer que cette situation est identique à la présence de matières grasses sur notre oiseau. Cette matière joue le rôle de vernis sur la peinture.

Des spécialités du commerce vantent souvent l’effet de lustre de leurs produits. De plus, chaque éleveur a son petit truc pour améliorer le lavage de ses oiseaux. Il faut reconnaître cependant qu’un oiseau terne ne retrouvera pas un plumage éclatant grâce uniquement à ces produits.

Le lustre du plumage peut et doit plutôt être obtenu par la voie alimentaire.

La présence dans la ration alimentaire, en période de mue, de graines grasses (lin , colza, huile de germe de blé,…) riche en acide linoléique «vitamine F» sera indispensable. Ces acides gras poly-insaturés sont nécessaires au métabolisme des graisses. La présence de cette vitamine favorisera la luminosité du plumage. Il faut savoir que lors de la pousse des plumes, certaines cellules présentes dans la peau émettent naturellement une sécrétion grasse qui lustre le plumage. La glande uropygienne (située au dessus du croupion) intervient également pour une bonne part dans l’éclat du plumage. L’oiseau, à l’aide de son bec, prend cette substance et la répartit sur l’ensemble de son plumage le rendant luisant, onctueux et imperméable.

L’état de santé de notre oiseau sera donc primordial afin que toutes ces opérations se déroulent normalement. Tout le monde sait que le plumage de nos canaris reflète leur état de santé. Si la forme de certaines plumes larges, étroites, rondes,… est une histoire d’hérédité, leur qualité est directement influencée par la santé de l’oiseau.

Outre l’alimentation défectueuse il peut également y avoir une déficience sanitaire. En effet un parasitisme peut empêcher le plumage de pousser normalement. Les plumes seront alors de moindre qualité, ternes et peu colorées. Ce parasitisme peut également influencer la production de la glande uropygienne entraînant une production moindre de substances graisseuses.

Une autre cause peut également trouver son origine au niveau du follicule plumifère (cavité au fond de laquelle la plume prend racine recevant les matières nécessaires à sa formation). Il s’agit d’un problème microbien localisé à cet endroit provoquant une inflammation et la formation d’une plume rachitique terne, sans éclat.

Une fois l’oiseau ayant retrouvé un état de santé correct le plumage reprendra du lustre grâce à une meilleure production de la glande uropygienne mais sans plus, les plumes en mauvais état resteront jusqu’à la mue prochaine.

Une alimentation variée, une bonne hygiène, un bon produit de lavage, un bon rinçage, devraient nous permettre de présenter des oiseaux au plumage lumineux. N ’oublions jamais que l’oiseau doit avoir le temps de replacer correctement ses barbes et barbules. 48 heures minimum seront nécessaires pour lui permettre de replacer et de relustrer son plumage.